Gabon : Amos Vivien Péa en colère contre les Pdgistes

Par Brandy MAMBOUNDOU / 21 juin 2022 / 0 commentaire(s)
PEA garde son cordon ombilical avec ses amis d'hier.

L’ancien secrétaire général de l’UJPDG continue de nourrir son cerveau des choses passées, ruminant ci et affabulant sur ça… le passé garde ses fantômes vivants. Et l’avocat inscrit au barreau de Paris, qui ne « doit rien à personne », assume son succès par ses propres soins pour s’en prendre aux « pistonniers », « lèche-bottistes » et autres estropiés mentaux qui écument le PDG et le hantent encore. Lui est au-dessus de tout, il plane…

Il a écrit et il n’a certainement pas fermé le rideau, parce qu’il doit convaincre on ne sait quels fantômes sur le fait qu’il s’est fait lui-même. En effet, il y va franco : « Je ne dois rien à personne ». La liberté morale, c’est bien, mais la reconnaissance morale c’est tout aussi bien, car on ne se fait jamais seul, ni exclusivement avec ses parents. Il ne faut rien devoir à personne si c’est effectivement le cerveau et les compétences qui sont la clé de succès, mais avoir de la reconnaissance fait partie d’une bonne éducation et d’une juste morale.

Lui, au cerveau bien fait, ne se rend pas compte qu’il est désormais agent d’un cabinet d’avocats français. Son rôle est, on peut s’en douter, de chercher des clients en Afrique et particulièrement au Gabon, parce qu’au Gabon l’argent coule à flots et les bêtisiers y sont nombreux. Avec son génie ( ?), il devrait aller aux Etats-Unis défendre Donald Trump dont les entreprises ont maille à partir avec la justice américaine. Les meilleurs avocats sont connus, au cabinet d’avocats BETTO PERBEN PRADEL FILHOL, il n’est pas associé. Ça viendra peut-être avec l’âge et l’expérience… En attendant, c’est au Gabon qu’il faudra faire son chiffre d’affaires puisque les anciennes puissances coloniales continuent, d’une manière ou d’une autre, à préempter l’argent de leurs anciennes colonies. Péa ne voit donc pas qu’il participe à un mécanisme bien huilé où l’argent gabonais finit toujours en France, dans les entreprises et cabinets français… 

Génie juridique au service du Gabon

Il se prépare sans doute à défendre un dossier du Gabon, à défendre Ali Bongo pour les conflits postélectoraux à venirpuisque son cabinet est spécialisé dans la résolution des conflits internationaux, notamment ceux qui engagent les Etats. Bientôt mettra-t-il peut-être son génie juridique au service du Gabon pour le sortir du pétrin territorial avec la Guinée Equatoriale. Sans doute donne-t-il déjà des conseils au Gabon pour que les entreprises pétrolières escroquent moins le pays et qu’il a été à l’origine du redressement fiscal de Total Gabon il y a quelques années, l’Etat gabonais réclamant en 2014, 400 milliards de FCFA à la multinationale française.

Le PDG est un panier à crabes et tous les PDGistes le savent. Le conflit y est permanent, le soupçon est la règle, les peaux de bananes sont la technique, l’argent est roi, Bongo est Dieu. Alors, les PDGistes adorent l’argent et Bongo. Amos Vivienaurait pu faire ces déclarations au moment où il était au Gabon, lorsqu’il était responsable de la jeunesse du Parti des masses. Maintenant qu’il a enlevé son corps, il se découvre courageux et libre d’expression. Il faut faire le deuil du passé et aller chercher les clients pour le cabinet qui l’emploie en Inde, à Hong-Kong, à Amsterdam, à Cuba, en Italie… enfin, les pays sont nombreux, il n’y a pas que le Gabon qui souffre du PDGisme et du clan Bongo auxquels il a prêté son cerveau. C’est toujours ainsi. Le PDG et le clan Bongo recrutent des cerveaux, les utilisent à un moment donné puis les jettent comme un torchon ou les mettent dans un tiroir pour les utiliser ensuite… Amos Vivien Péa, de ce point de vue, n’est pas différent de tous les employés de l’entreprise Bongo-PDG. Alors, de quel génie se prévaut-il quand il n’est même pas capable de voir que le Gabon a urgemment besoin d’un Etat de droit, de la mise en œuvre d’une politique de prospérité nationale et d’une réelle justice sociale ? L’intelligence au service du seul argent n’est que ruine de l’âme. En quoi est-il différent des Accrombessi et autres Souleymane qui ne se sont intéressés au Gabon et à Ali Bongo que pour le pognon et les privilèges du pouvoir ? PEA peut rouler par terre comme il veut, il est considéré comme « un nègre » dont la seule compétence se résume à aller « spolier » le Gabon pour ses maîtres occidentaux. Sinon, que fait-il constamment dans lescouloirs de l’ambassade du Gabon en France ?

Elzo MVOULA

Article du 21 juin 2022 - 11:26am
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