Le dimanche 10 mars dernier, le Vice-président du Sénat de Transition s’est à nouveau prêté au jeu de questions-réponses avec la presse. Au cours de cette rencontre avec les médias, le parlementaire a clairement donné son point de vue sur les dernières sorties médiatiques de certains membres du Parti démocratique Gabonais (PDG).

C’est d’une affirmation de l’homme d’Église et membre de la société civile. En effet, pour Georges Bruno Ngoussi, le Gabon n’est pas encore sorti de l’auberge des « prédateurs », acteurs de la mal gouvernance. Et ce ne serait pas une chose facile pour se débarrasser de ces « moins que rien » en matière de gestion d’un pays. Plutôt que de rester connecté sur internet, les écrans télévisés, le peuple devrait prendre les actes présents des anciens gouvernants comme un défi à relever. « C’est nous qui allons changer de paradigme. Ça ne se passera pas comme ça, en tout cas en ce qui me concerne. Mon espoir réside dans ce que nous allons faire au dialogue national », a-t-il lancé.

Pour l’homme de Dieu, Brice Clotaire Oligui Nguema est un homme pétri de courage qui aurait le bonheur de ses compatriotes à cœur. « Je crois que Brice Clotaire Oligui Nguema est l’instrument que Dieu a choisi pour sortir le pays de l’impasse », a-t-il souligné. Mieux, son choix de ne pas être le grand maître de la Grande Loge du Gabon (GLG, d’obédience franc-maçonnique), serait un signal fort à féliciter. « Brice Clotaire Oligui Nguema a refusé de devenir le grand patron de la Grande Loge du Gabon. C’est un message qu’il a envoyé au peuple. C’est à nous de prier pour lui et de l’accompagner ». Pour lui, Oligui Nguema serait juste entouré de Gabonais au calendrier douteux. « Je suis de ceux-là qui disent que le Président est mal entouré. Les gens qu’il a pris à ses côtés sont en train de tirer la transition vers le bas ».

Mais au-delà de tout, il estime que l’ancien système est une vielle page, qu’il faut rapidement tourner. « Nous devons tourner la page », a-t-il déclaré.

Elzo Mvoula