Ce mercredi 13 mars dernier, le collectif des partenaires sociaux « Rien sans Nous » a animé une conférence de presse, au cours de laquelle il a exprimé son indignation face à la marginalisation des syndicats dans le processus du Dialogue national inclusif.

Lors d'une conférence de presse sous tension, « Rien Sans Nous » a dénoncé l’attribution de seulement dix représentants syndicaux sur les 600 participants attendus au futur dialogue national inclusif. Cette attitude a été qualifiée par RSN d'insulte délibérée envers les travailleurs gabonais. Christian Mermance N’nang Nsome, président en exercice de RSN, a donc fustigé cette décision, la jugeant de mépris flagrant envers les travailleurs qui ont tant souffert sous le régime autoritaire déchu. Il a souligné que les syndicats constituent l’épine dorsale de l’économie gabonaise et méritent une représentation adéquate dans le dialogue national inclusif.

Face à ce qu’il considère d’ injustice, le président de RSN a lancé un appel solennel au général Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition et « libérateur du peuple gabonais », lui proposant une intervention immédiate pour corriger cette erreur et garantir une représentation équitable des travailleurs gabonais au Dialogue national. Le président de RSN a rappelé que l’absence de mesures correctives pourrait mener à des grèves généralisées et à une instabilité sociale préjudiciable à la transition en cours. Le collectif a plaidé pour une augmentation significative du nombre de représentants syndicaux à une trentaine, avec une répartition juste entre les confédérations syndicales existantes et les syndicats autonomes.

Malgré les défis, RSN reste déterminé pour la restauration des institutions et les valeurs de justice au Gabon. Ses membres ont exhorté le général Oligui Nguema à agir avec diligence et à rejeter toute forme de népotisme ou de favoritisme dans le processus du futur dialogue national inclusif.

Roger.o