Dans sa décision rendue le jeudi 05 janvier 2023, la Cour constitutionnelle vient de procéder à la dissolution de l’actuel bureau du Centre gabonais des élection (CGE) jugé illégal. Une décision qui vient donner raison au parti de l'opposition Réagir, qui avait saisi, à cet effet, la Haute juridiction en début de cette semaine.

La requête introduite le 3 janvier 2003 à la Cour constitutionnelle par le parti de l'opposition Réagir aux fins de la dissolution du bureau du Centre gabonais des élections a eu un écho favorable. En effet, par la décision numéro 063/GCC, du 05 janvier 2023, la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsouo et les autres juges constitutionnels ont trouvé recevable la saisine du parti Réagir. En effet, la Cour constitutionnelle, a décidé que : « Le président et les deux vices présidents, assistés du secrétaire général du Centre gabonais des élections, assureront l'expédition des affaires courantes jusqu'à la mise en place du nouveau bureau », peut-on lire dans l’article 2 de la décision. Avant de poursuivre : « Le renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections doit intervenir dans les 30 jours qui suivent la notification de la présente décision ».

Pour sa part, sans pour autant se féliciter de quoi que ce soit, surtout après que son parti ait subi un cambriolage en début de cette semaine, le parti que dirige Jean-François Ndong dit prendre acte de cette décision et a invité le gouvernement à s'y conformer cette fois-ci.

Depuis quelques temps, la Cour constitutionnelle, qui est souvent qualifiée de tous les noms, semble prendre des décisions au nom du peuple gabonais, même au nom de ceux qui lui jettent souvent des pierres. Comme quoi, rien n'est impossible à celui qui y croit.

Vichanie Mamboundou