Dans un communiqué publié le 15 mars 2024, le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) a mis en garde les partis et les hommes politiques contre l’utilisation excessive de l’image du général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Si le CTRI n’empêche guère aux partis et aux hommes politiques de mener leurs activités, ils fustige néanmoins l’utilisation de l’image de l’homme fort de Libreville. Mieux, le soutien qu’attend le CTRI c’est celui du peuple gabonais, qui a souffert des affres de l’ancien régime ces dernières années. « Le chef de l’État , en tant que garant des institutions républicaines est au dessus des partis et ne saurait avoir d’autres soutiens que celui du peuple gabonais. Dès lors, le CTRI appelle tous les partis et hommes politiques à se conformer à cette ligne », a indiqué le colonel Ulrich Manfoumbi, ministre porte-parole du CTRI. 

Faut-il le rappeler ? Le Gabon traverse actuellement une zone de turbulence. Chaque compatriote devrait attacher sa ceinture et rester focalisé sur les principaux objectifs. Le culte de la personne pourrait ralentir le processus de transition. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema n’est pas un homme politique, comme le CTRI n’est point non plus un parti politique. Et le communiqué du CTRI lu par son porte-parole le démontre. Comme sous l’ère d’Ali Bongo et bien avant, certaines formations politiques, en particulier celles qui ont participé à la destruction du Gabon par leur mal gouvernance, ont jugé utile d’apporter un chimérique soutien au président de Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. 

Gervais Oniane, Mathias Otounga Ossibadjouo et la nouvelle hiérarchie du Parti démocratique gabonais (PDG) ont tout intérêt à se concentrer sur l’implantation de leurs formations politiques respectives. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a déjà le soutien effectif du peuple gabonais, auquel il consacre tous ses efforts pour l’essor collectif vers la félicité.

RAndy Louba ​​​​​​