Gabon : Le Snec-UOB dresse une kyrielle de maux au CTRI

Par Brandy MAMBOUNDOU / 13 déc 2023 / 0 commentaire(s)
Mathurin Ovono Ébè, président du Syndicat national des enseignants chercheurs section de l’Université Omar Bongo.

Dans une déclaration de presse, le 11 décembre dernier, Mathurin Ovono Ébè, président du Syndicat national des enseignements chercheurs section de l’Université Omar Bongo (Snec-UOB) a de nouveau pris la parole. Objectif, interpeller le Président de la Transition, chef de l’État face aux maux qui minent ce temple du savoir.

Malgré l’avènement à la tête du Gabon du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et le total engagement du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, à remettre le Gabon sur les rails, beaucoup de secteurs sont toujours dans l’attente d’un véritable changement. Les problèmes qui minent la bonne marche de l’Université Omar Bongo sont loin d’un début de satisfaction. La dernière communication du Syndicat des enseignants chercheurs, par la voix de leur délégué, Mathurin Ovono Ébè, en est une preuve irréfutable. En effet, le délégué du Snec-UOB, lors de sa déclaration, a tiré tout d’abord la sonnette d’alarme sur la nomination du Recteur. Pour le Snec-UOB, il faudrait que le prochain recteur, à choisir par le Président de la transition, remplisse les conditions requises. Pour ce faire, les enseignants proposent au chef de l’État de se référer tout simplement au décret 00216/PR/MESRSFC du 28 juillet 2017 et à l’arrêté 0652/PM du 30 octobre 2023 qui fixent clairement le mode de désignation.

Toujours dans cette lancée, le leader syndical souhaite que soit adopté un nouveau règlement intérieur et de nouveaux statuts, estimant que ceux actuellement en cours ne répondent plus aux normes et à la réalité du moment. « L’adoption de ce texte permettra de revoir la nomenclature de l’institution, qui sera doté de trois vice-recteurs, à savoir un vice-recteur chargé de la pédagogie et de la recherche, un vice-recteur chargé de l'administration et la coopération et un vice-recteur chargé de la vie estudiantine et des facultés, notamment la faculté de droit et des sciences juridiques et la faculté des sciences économiques et gestion. Pour mémoire, ces facultés étaient déjà inscrites dans les lois de finances de 2012 à 2014 avant d’en disparaître avec l’avènement de la budgétisation par objectif de programme », a-t-il informé.

Enfin, l’orateur est revenu sur les points qui ont trait à la sécurité de l’institution et ceux des vacations des enseignants depuis plusieurs années déjà, le reclassement des enseignants après stage, la réhabilitation des milieux d’enseignements qui demeurent d’actualité. « Si rien n’est fait pour ramener la sérénité, une grève ne serait pas à exclure », a averti le syndicaliste.

Ezo Mvoula

Article du 13 décembre 2023 - 12:55pm
Article vu "en cours dév"

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