Joseph Gaëtan Nkogue, président du Syndicat national de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Syna-Cnamgs) a échangé avec les hommes et les femmes des médias le samedi 25 novembre dernier à Libreville. Au cours de cette rencontre, le syndicaliste a présenté le climat qui prévaut au sein de cette Caisse quelques semaines après un précédent point de presse.

Selon Joseph Gaëtan Nkoghe, le statu quo observé dans les négociations entre la direction et sa formation syndicale serait voulu par les responsables qui n’entendraient pas raison à propos des griefs dénoncés à leur égard. « Ce qui coince, c’est que la direction générale ne joue pas franc-jeu avec nous. Car, les revendications que nous mettons sur la table ne sont pas de nouvelles revendications. Nous demandons tout simplement la restauration de nos acquis qui ont été supprimés unilatéralement par le directeur général, sans au préalable se référer aux collaborateurs que nous sommes. Sans aucun avis au conseil d’administration. Chose étonnante, il supprime des acquis qui sont là depuis que la Caisse existe pour pouvoir aller les négocier à nouveau au conseil d’administration », a-t-il dénoncé, pointant du doigt le directeur général.

Désormais, le président du Syna-Cnamgs et ses affiliés réclament la tête du DG dans la mesure où celui-ci dit ne plus pouvoir dialoguer avec les responsables. Mieux, il ne se réfère désormais « qu' uniquement au ministre de tutelle et aux plus hautes autorités en tête desquelles le Président de Transition, chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Nous nous référons à eux, pourquoi ? Tout simplement parce que, aujourd’hui, il est question de la restauration des institutions. Et donc, nous demandons la restauration de la Cnamgs », a-t-il avancé.

Vichanie Mamboundou