Le mardi 15 août dernier, Alexandre Barro Chambrier a tenu un grand meeting à Lambaréné, dans le Moyen Ogooué. L’homme qui donne des maux de têtes au Parti démocratique gabonais, à lire une certaine presse qui voudrait envoyer Ali Bongo Ondimba, le président sortant au garage, après son échec d’une gouvernance quelconque, qui ne fait aucun débat.

Lieu touristique par excellence, zone de pêche de prédilection, contrée pétrie de richesses incommensurables, Lambaréné, la ville du « Grand blanc », Albert Schweitzer, ancien médecin et Prix Nobel, qui doit certainement se retourner dans sa tombe en voyant le désastre commis sur sa ville bien-aimée, par une gestion imméritée. Souhaitant redorer le blason de cette localité, certainement la plus connue du Gabon à travers le monde, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité appelle les Migoveens à sanctionner, dans quelques jours, l’homme qui fait des promesses creuses son cheval de bataille et dont la mauvaise gouvernance tend à dénaturer cette belle contrée. « Tant qu’il sera là, les investissements ne viendront pas. Parce que les investisseurs savent qu’il ne peut jamais être élu. Les investisseurs savent qu’il triche aux élections. Et ils savent que ce sont des mauvais gestionnaires », a clamé Alexandre Barro Chambrier, l’adversaire politique des plus crédibles face au candidat Ali Bongo.

Aujourd’hui, le candidat du RPM dit avoir un projet de société très important pour le pays. Il entend investir « à cause de la confiance et nous allons mettre du sérieux dans la gestion. Je sais de quoi je parle. Les investisseurs viendront. Nous saurons là où il faut arrêter les gaspillages, il faut arrêter les vols », a-t-il promis, avant de rappeler que le peuple vit sur le même sol. Il estime que l’amour de l’autre doit être au-dessus des intérêts personnels, contrairement au mode de vie subi par les populations depuis quelques temps.

Ce mercredi 16 août 2023, il tient un meeting au stade de la Nation à Libreville. 

Elzo Mvoula