Ce mercredi 27 mars 2024, le Premier ministre, chef du gouvernement a lancé l’atelier de validation du Plan nationale de développement pour la transition (PNDT) qui doit s’étendre sur deux ans (2024-2026).

Cet atelier qui se tient sur deux jours (du 26 au 27 mars 2024) repose essentiellement sur cinq piliers que sont : la réforme des institutions ; le développement des infrastructures stratégiques ; l’intensification de la stratégie de l’économie ; le développement social inclusif et le renforcement de la durabilité environnementale et de la résilience aux changements climatiques. Le plan adresse provisoirement la mise en œuvre de plus de 288 projets. Son estimation est de 3021 milliards de francs CFA. « La réussite de ce programme dépend fortement de l’implication de tous, notamment de l’administration centrale et décentralisée, du secteur privé, de la société civile et des populations qui sont les principales bénéficiaires », a souligné Raymond Ndong Sima. Avant d’inviter les uns et les autres à éviter les « erreurs du passé » qui sont à l’origine de la souffrance du peuple gabonais depuis l’indépendance du pays.

L’idée de mettre en place ce plan est la conséquence des deux grandes crises économiques en 2014, avec la chute du prix du baril de pétrole et celle liée à la pandémie du Covid-19. À cela s’ajoute, bien sûr, la mal gouvernance et les détournements de fonds qui se sont installés au sommet de l’Etat. Ce, malgré la faible amélioration des performances des secteurs clés. «L’incidence de ces crises, conjuguée à une gouvernance calamiteuse des finances publiques et au manque d’efficacité des investissements ont contribué a fragiliser davantage l’activité économique et à compromettre la mise en œuvre des politiques d’inclusion sociale », a déploré Alexandre Barro Chambrier, Vice-premier ministre, ministre de la planification en charge dudit projet.

Randy Louba