C’est presqu’en ces termes que s’est tenue, ce jeudi 20 avril 2023, une rencontre entre certaines personnalités du parti avec les représentants de la base.

Des retrouvailles qui ont permis, tour à tour, au président du Centre des libéraux réformateurs, son Haut représentant, le Vice-président, le Secrétaire général et le Conseiller du président-fondateur à entretenir l’assistance sur l’actualité politique, le bilan rétrospectif du parti, les perspectives d’avenir pour les futures batailles électorales et surtout la sensibilisation sur le rôle et les missions des représentants du partis lors de ces joutes électorales.

D’entrée le général Jean Boniface, en sa qualité de président-fondateur de cette formation, a tenu à préciser l’importance de celle-ci dans le paysage actuel politique du moment sur l’échiquier national. Le président du CLR, a clamé haut et fort sa volonté de poursuivre ses ambitions politiques pour ce pays. « Je n’ai pas hésité à m’appauvrir en faveur de ce parti. J’ai mis en place tous les instruments nécessaires pour l’évolution harmonieuse de cette formation politique. Nous avons un siège, à la mesure de nos ambitions, des structures d’accueil. En plus du cadre de travail, nous avons mis à la disposition des militants un restaurant, un bar dancing et un motel pour ceux de l’intérieur en visite de travail à Libreville. Et nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin », a déclaré le général Jean Boniface Assélé tout en  encourageant ceux qui ont la brillante idée d’organiser cette rencontre à continuer sur cette lancée.

Pour sa part, le Secrétaire général Pascal Boileau Obiang Ondo est revenu sur le fonctionnement harmonieux du parti. L’administration, sous sa houlette, ne souffrirait d’aucune insuffisance. C’est ainsi qu’il reçoit régulièrement, dans le cadre de la mobilisation. Il prodigue régulièrement des informations et des ordres aux représentants du parti des différentes délégations du parti. A noter que Pascal Boileau Obiang Ondo est à la tête du secrétariat exécutif du CLR depuis plus d’un an. Et depuis sa prise de fonction, son assiduité et sa constance sont citées en référence. Et il ne manque aucune occasion pour prodiguer des conseils aux militants qui le sollicitent et rappeler à l’ordre ceux qui tentent de se départir des textes du parti.

Le Vice-président Julien Florent Assoumou Akué a, quant à lui, situé les participants à ce séminaire sur les échéances à venir. Pour le député du premier siège du sixième arrondissement de Libreville, « Il n’est jamais trop tôt pour prendre ses dispositions pour les batailles électorales ». S’agissant des élections locales, il a conseillé à ceux qui seront sur les listes électorales de se considérer comme les représentants de leurs secteurs respectifs. « Il n'est pas question qu’un colistier soit le porte-valise de qui ce soit, il est candidat au même titre que la tête de liste ». S’agissant des dispositions législatives sur les élections, « Gaillard » (de son petit nom) a fait savoir à l’assistance que les débats sont encore en cours au sein de l’Assemblée nationale, depuis la fin de la dernière concertation politique. Mais, selon lui, rien n’empêche de se tenir prêt pour aller au front.

Le Haut représentant du président-fondateur, Anicet Bongo Ondimba, a insisté pour que les rencontres entre les responsables du parti et les représentants de la base soient fréquentes. Car il faut, en plus de la volonté de chacun à aller aux élections, tenir compte de la vision du parti. « En toute œuvre humaine, l’organisation seule détermine la victoire. C’est pour cette raison que les candidats doivent se conformer aux instructions de la hiérarchie du parti. C’est à cette seule condition, en plus du travail sur le terrain, que la victoire est possible ». Et d’inviter les militants et les futurs candidats à la persévérance. « L’échec n’est réellement un échec que lorsque vous le prenez pour tel. On revient toujours à la charge malgré les aléas d’un parcours. Moi-même, je m’apprête à aller pour une troisième fois sur le front, malgré les obstacles que nos adversaires imaginent pour me barrer la route, j’irai toujours de l’avant et je suis sûr que cette troisième fois sera la meilleure », a-t-il conclu.

« La santé politique du CLR n’est plus à démontrer »

Le Conseiller spécial du président-fondateur est revenu sur le bilan passé du parti. « La santé politique du Centre des libéraux réformateurs n’est plus à prouver », a déclaré Jean Michel Djoué Dabany. En rappelant que le CLR est le seul parti, après le Parti démocratique gabonais, à être présent dans toutes les neuf provinces du pays. « Le CLR a connu une montée fulgurante depuis 2013, qui a permis sa présence de l’Estuaire au Woleu-Ntem en passant par les autres provinces. Ce qui avait placé le CLR à la deuxième place après le PDG lors des élections locales et sénatoriales. Car, « il faut, rappeler que le CLR est arrivé à composer un groupe parlementaire au Sénat. Ce qui constitue une performance non négligeable ». A reconnu Jean Michel Djoué Dabany.

Une réunion du directoire du parti est prévue pour le samedi 22 avril prochain. Celle-ci permettra certainement de faire le point sur ce séminaire d’information et de sensibilisation et décider des actions politiques à mener sur le terrain. En tenant compte, bien entendu, de l’actualité politique nationale.

Elzo Mvoula