Le lundi 14 août dernier, le candidat à la prochaine présidentielle, Alexandre Barro Chambrier, a tenu un grand meeting à Tchibanga. Dans le chef-lieu de la Nyanga, le fils de feu Éloi Rahandi Chambrier a promis de rendre à cette localité ses lettres de noblesse et invite le peuple nynois dans son ensemble a toujours sanctionné le gouvernement comme il le fait depuis belle lurette.

La politique menée par Ali Bongo en quatorze ans de gouvernance fait un effet dévastateur au sein de la société. La majorité de la population gabonaise ne souhaite plus accorder le bénéfice du doute à un parti politique qui n’excellerait que dans des promesses creuses. Et devant une foule immense réunie à Tchibanga, Bertrand Zibi Abegue, ancien député de Bollosoville (Woleu-Ntem) aujourd’hui directeur de campagne de Barro Chambrier, a appelé ses compatriotes à sanctionner sévèrement le « Distingué camarade Ali Bongo Ondimba », président sortant et candidat à sa propre succession. « Je vous dis, au soir du 26 août, il n’a pas à réfléchir. Vous l’avez fait depuis 1993. Avec Alexandre Barro Chambrier, nous allons mettre les Bongo dehors. Nous allons mettre le Parti démocratique gabonais (PDG) dehors », a lancé Bertrand Zibi Abegue. Aussi, il a fait savoir à l’assistance que la possibilité d’un « passage en force » ne serait plus consommée. Aujourd’hui, plusieurs candidats sont en course pour le fauteuil présidentiel. Et d’après Zibi Abegue, il ne fait aucun doute, Barro Chambrier, dit-il, serait le mieux positionné de par la forte mobilisation qu’il fait autour de sa candidature, sans exclure son projet de société qui est solide et réalisable.

ABC, le candidat pour le rayonnement du Gabon

Rassembleur, travailleur, tout en appelant le peuple dans toute sa composante à rejoindre sa vision du pays, Barro Chambrier promet de donner un nouvel éclat à la province de la Nyanga comme dans les autres localités du pays. Son projet de société ne serait pas, dit-il, un simple effet d’annonce. Il entend régler toutes les difficultés de cette province, depuis longtemps laissée pour compte. Les problèmes des routes, des écoles, des dispensaires, la création des emplois ne seront point mis de côté, comme certaines promesses qui se succèdent les unes après les autres sans jamais quitter leur usine de réflexion. « Je suis candidat pour apporter des solutions. Je suis candidat pour arrêter la dérive dictatoriale. Nous ne voulons plus de cette dictature sournoise qui va jusqu’à imposer un bulletin de vote qui n’existe nulle part ailleurs. Je suis candidat pour changer cette mauvaise gestion, pour arrêter le gaspillage des ressources financières, pour arrêter le vol. Le Gabon est volé, le Gabon est endetté, alors le pays ne mérite pas cela. Je suis candidat pour régler le coût de la vie chère. Je suis candidat pour que chacun puisse manger à sa fin, pour que chacun puisse avoir des opportunités », a-t-il clamé haut et fort face à ses compatriotes.

Elzo Mvoula