En début de cette semaine, les présidents de ligue de l'Estuaire, de l’Ogooué-Maritime et de l’Ogooué-Lolo ont tenu une conférence de presse. Au cours de celle-ci, ils ont interpellé le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) quant au bicéphalisme qui terni l’image de la boxe au Gabon depuis quelque temps.

Les présidents des ligues nationales tiendraient Bonaventure Nzigou Mamfoumbi responsable du double management de la boxe au Gabon. « La boxe n’appartient pas à un individu qui a déjà géré et qui est à l’origine de la débâcle de cette discipline sportive et qui est décrié depuis un bon bout de temps. Tout le monde le sait, mais personne ne s’insurge contre ce fait, parce que l’individu en question profite de son statut d'homme politique et qu’il aurait tissé des liens avec les instances internationales qui l’accompagnent », a fustigé Cyril Nguema Ndong, porte-parole du groupe des plaignants.

Devant cette situation, il appelle les plus hautes autorités à trancher une bonne fois pour toutes, afin de redonner à la boxe ses lettres de noblesse. « Il faut que les autorités donnent un coup de pied dans la fourmilière pour faire parler les textes. Bonaventure Nzigou Mamfoumbi a quitté la boxe voilà déjà vingt ans. La fédération devient comme une gibecière pour lui. Après avoir tout perdu à la mairie et à l’Assemblée nationale, il veut rebondir à la Fegaboxe pour se donner un nouveau visage. Nous disons non », a dénoncé le représentant des présidents des ligues provinciales.

Brandy Mamboundou