Si, jusqu'à dimanche 23 juillet 2023, il y avait encore une ombre de doute sur la victoire de l'opposition à l'élection présidentielle du 26 août 2023, Ali BONGO et son clan PDG viennent d'éclairer l’aire politique en mettant en évidence la victoire d'Alexandre Barro Chambrier.

Dans une grande compétition politique, comme l'élection présidentielle, il y a des actes qu'un Président de la République, en fin de mandat, mais qui en brigue un autre, ne doit jamais commettre. Parmi ces actes, il y a la « perturbation d’un meeting de son challenger ». C'est pourtant cet acte-là qu'Ali Bongo et son clan PDG ont choisi de poser à Franceville, au meeting politique du candidat Alexandre Barro Chambrier. Un meeting qui se tenait d'ailleurs dans une concession privée de la famille Libama, ce dimanche 23 juillet 2023, devant plus de 4 500 Altogoveens et Altogoveennes venus de tous les 11 départements du G2.

Au programme du meeting, cinq interventions : Les sages ont remis au Président Chambrier une écharpe en raphia symbolisant la chefferie. L’allocution de la coordination provinciale pour son mot de bienvenue. Les partis politiques amis. Le représentant des jeunes. Une représentante des femmes. Le Président ABC, pour sa prise de parole devant son auditoire. Pour boucler la boucle, le président Alexandre Barro chambrier, pour le jeu de questions/réponses.

C'est après l'intervention de la coordination provinciale qu'un groupe d'une vingtaine de jeunes, visiblement drogués à l'extrême par le pouvoir Bongo-PDG, a surgi et a commencé à agresser les gens et à semer le désordre en scandant " Y'ALI ".

Malheureusement pour eux, le meeting a poursuivi son cours normal, après que la population, elle-même, a chassé les intrus.

Prenant la parole, à son tour, le Président, Alexandre Barro Chambrier, a minimisé l'incident et appelé au calme, tout en dénonçant des actes de désespoir d'un régime aux abois qui, voyant venir son échec à l'élection présidentielle du 26 août 2023, cherche à créer un climat de terreur et des conditions lui permettant de se maintenir au pouvoir.

Des actes d'une bassesse pitoyable qui dévoilent la faiblesse d'Ali Bongo face à un Alexandre Barro Chambrier qu'il vient naïvement de hisser au firmament du pouvoir, par desactes qui ne parviendront pas à éteindre la flamme de l'alternance et du changement allumée dans les esprits des Gabonais et des Gabonais.

Sur des notes de Norbert EPANDJA