Le vendredi 10 février dernier, le pouvoir de Moscou a lancé une attaque massive avec des missiles et des drones kamikazes sur des sites et villes en Ukraine.

Des attaques qui interviennent au lendemain de la visite de Volodymyr Zelensky en France et à Bruxelles pour réclamer encore plus d’armes pouvant faire face aux forces militaires de Vladimir Poutine.

Plusieurs sites énergétiques en Ukraine ont été touchés ce vendredi par l’armée de l’air russe, a affirmé l’armée ukrainienne. Les Ruses ont mené une attaque combinant l’utilisation d’au moins deux moyens aériens. Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré « six missiles de croisière Kalibr », et « jusqu’à 35 missiles guidés anti-aériens S-300 sur les régions de Kharkiv et Zaporijjia ». De plus, l’armée russe aurait utilisé « sept drones Shahed » lors de ces attaques, affirme l’Etat-major ukrainien. « L’ennemi a frappé les villes et les infrastructures essentielles de l’Ukraine », a-t-elle indiqué dans un communiqué, sans spécifier l’étendue des dommages causés. Depuis quelques jours, les Russes à l’offensive, après avoir essuyé quelques revers en 2022. Là, ce sont eux qui sont dans la dynamique de victoire.

Les Russes avancent et encerclent lentement la ville de Bakhmut dans le Donbass. La bataille fait rage dans cette ville dont on ne perçoit pas encore l’enjeu stratégique. Pour autant, ni Russes ni Ukrainiens ne veulent la laisser ainsi. Une féroce guerre de tranchées s’y déroule, après la déroute des Ukrainiens à Soledar. Avant l’an un de cette opération militaire spéciale, les Russes semblent vouloir donner un signal, d’où l’intensification des combats. De son côté, Volodymyr Zelensky pense pouvoir changer le cours des choses s’il obtient encore des armes. A Bruxelles, le président ukrainien réclame des avions pour combattre les Russes. « Nous voulons obtenir ces avions dont nous avons besoin et il y a des accords qui ne sont pas publiés », a-t-il assuré au cours d’une conférence de presse, hier à Bruxelles.

Vichanie Mamboundou