Le lundi 05 décembre dernier, un réservoir de pétrole a explosé en Russie, plus précisément à Koursk, une ville située à 120 kilomètres de la frontière ukrainienne, après d'autres frappes ayant causées des morts et dégâts matériels. Pour les russes, les seuls responsables de cette exploitation ne seraient les Ukrainiens.

D'après Roman Starovoyt, gouverneur de ladite localité, une attaque aux drones, dans la zone de l'aérodrome de Koursk, a fait voler en éclat un réservoir de stockage de pétrole. Pour les autorités russes, cette attaque ne serait autre que de la responsabilité des Ukrainiens. En effet en début de cette semaine, le ministre russe de la Défense a accusé les forces ukrainiennes d'avoir pénétré, sur leur sol, l’attaque des aérodromes militaires de Diaguilevo, dans la région de Riazan et d'Enguels dans la région de Saratov, à au moins 500 km de la frontière, au moyen de drones de fabrication soviétique. L'avion de la flotte russe, qui utilise ses moyens de défense aérienne, aurait mis hors d'état de nuire ces drones. Au cours de l'attaque, trois militaires des personnels techniques ont été tués, quatre autres ont été blessés et deux avions ont subi des dommages mineurs.

Si jusqu'ici l’Ukraine n'a pas encore revendiqué cette tentative destinée, selon Moscou, à mettre en service les avions russes de longue portée, utilisés pour les frappes qui ont visé ces dernières semaines de nombreuses installations énergétiques sur le territoire ukrainien, Moscou de son côté a automatiquement réagi. La Russie aurait lancé une frappe massive contre le système de commandement militaire ukrainien et ses installations de défense. 17 cibles auraient été touchées, entraînant de facto la perturbation du transfert des troupes par le chemin de fer.

Source : Le Parisien

Elzo Mvoula