Production d’eau potable : La SEEG sort la carte CIMGABON 2.

Par Dess BOMBE / 15 juin 2021 / 0 commentaire(s)
Le DG de la SEEG donnant des explications au président de la République sur le fonctionnement de CIMGABON2.

La nouvelle infrastructure a été inaugurée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, le 15 avril 2021. La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) entend soulager les populations du « stress hydrique » qu’elles endurent dans le grand Libreville et à l’intérieur du pays. Sans forfanterie, le directeur général, Alain Patrick Kouma, promet aux Gabonais d’améliorer la qualité du service.

C’est à une ambitieuse phase de relance de ses activités qu’on assiste du côté de la SEEG. Souvent épinglée pour la qualité de ses services, voire dénoncée en raison des « coupures » d’électricité et autre absence d’eau courante dans nombre de quartiers de la capitale, la SEEG a décidé de relever un défi de taille. Ainsi, la société vient-elle de construire une usine ultra moderne de production d’eau potable à Ntoum, dans le cadre d’un Plan d’urgence censé répondre aux attentes, nombreuses et légitimes, des populations.

Cette nouvelle infrastructure, dénommée CIMGABON 2, constitue le projet phare de la SEEG et doit sa matérialisation à un investissement de 6,4 milliards de FCFA sur fonds propres. Fruit de la réhabilitation de huit forages abandonnés dans la zone nord de Libreville, le joyau de la SEEG permettra de doubler sa capacité de production et d’améliorer la fourniture de l’agglomération. Une embellie qui se répercute jusqu’en province, notamment à Franceville et à Port-Gentil qui se sont vu dotées de nouveaux suppresseurs sectoriels, ou encore à Ndjolé et à Mitzic où des usines de production d’eau potable ont vu le jour.

La construction de CIMGABON2 procède à la fois d’une volonté politique et d’une ambition. Il s’agit ainsi d’apporter aux Gabonais le bien-être auquel ils aspirent. En même temps, un tel objectif doit être relayé par le courage et la détermination. En l’occurrence, le mérite revient à toute l’équipe de cette entreprise conduite par Alain Patrick Kouma, le directeur général de la SEEG, en poste depuis février 2020. Préoccupé par la situation liée à la problématique de l’eau potable dans le pays, il perçoit à travers ce nouveau moyen de production d’eau « un début de solution », tout en demeurant conscient des limites de celui-ci. Nonobstant des perspectives encourageantes.

Car, avec CIMGABON 2, la SEEG est en voie d’atténuer le « stress hydrique » d’une quarantaine de quartiers de la capitale, en assurant un approvisionnement permanent de dix heures et plus, contre une moyenne actuelle de deux à huit heures, dans les quartiers Akébé, Glass ou Damas, par exemple. La production ayant progressé de 36 000 mètres cube par jour, ce sont 190 000 habitants de Libreville qui vont bénéficier de la fourniture en précieux liquide. En attendant mieux, étant donné que le Plan d’urgence est exécuté à hauteur de 80 %. La SEEG entend tenir ses engagements.

  Nicolas NDONG ESSONO

Article du 15 juin 2021 - 10:53am
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