Des fortes pluies se sont abattues en République Démocratique du Congo tout au long du week-end écoulé. Après leur passage, le bilan des désastres humain et matériel a fortement augmenté, conduisant même le gouvernement a décrété un deuil national. Pour l’heure, c’est environ plus de quatre cents personnes qui ont perdu la vie.

Plusieurs villages ont été submergés, de nombreuses maisons emportées, des champs dévastés, quand des rivières sont sorties de leurs lits sous l’effet des pluies diluviennes. Quatre jours après de fortes pluies qui ont provoqué inondations et glissements de terrain dans le Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le bilan des pertes s’est fortement alourdi. Au moins 394 personnes sont mortes, selon un nouveau bilan communiqué le dimanche 7 mai par un responsable administratif.

Celui-ci, Thomas Bakenga, administrateur du territoire de Kalehe, dans lequel se trouvent les villages sinistrés, avait fait état, samedi, d’au moins 203 morts. « On est maintenant à plus de 390 corps retrouvés. 142 à Bushushu, 132 à Nyamukubi et 120 viennent d’être retrouvés flottant sur le lac Kivu au niveau de l’île d’Idjwi », a-t-il déclaré dans l’après-midi, ajoutant : « Depuis jeudi, on retrouve des corps à chaque minute et on les enterre. » Il faut noter que cette catastrophe naturelle en RDC intervient juste quelques temps après celle du Rwanda où on a enregistré également des pertes en vie humaine.

Le réchauffement climatique se fait fortement ressentir ces dernières années. Malheureusement, l’Afrique, le continent le moins pollueur est celui-là qui paie le lourd tribut de cette histoire.

Brandy Mamboundou