Transport urbain : le coût élevé, un casse-tête pour les usagers

Par Brandy MAMBOUNDOU / 16 fév 2023 / 0 commentaire(s)

 

C'est un véritable calvaire qu’endurent usagers des transports urbains. Il faut désormais, par exemple débourser 500 fcfa pour le parcours échangeur de Nzeng Ayong à l’Université Omar Bongo, ce qui est loin d’être un cas isolé.

Malgré la fin de la crise sanitaire liée à la pandémie de la covid-19, le secteur du transport urbain n'est visiblement pas prêt à revenir à la tarification normale. Pire, les transporteurs ont de la suite dans les idées pour faire dans la surenchère. La rareté des transports publics, annoncés par des tapages médiatiques, ont laissé la voie libre aux transports privés, qui fixent le prix du trajet à leur bon vouloir. La distance, naguère taxée à 200 Fcfa, est aujourd’hui évaluée à 500, voire plus, dans les communes de Libreville, Akanda et Owendo.

Désormais tous les moyens sont donc bons pour se faire de l'argent facile dans ce secteur stratégique, abandonné par les pouvoirs publics. Ceux-ci ne semblent prendre en compte les difficultés pour les usagers.

Pour ce qui est de la tarification à 500 fcfa, le tronçon UOB-Echangeur de Nzeng Ayong, serait justifiée par le fait que les taxis-bus qui chargent à l'université vont jusqu'à l'école de Dragages. Ce qui pousserait les transporteurs à fixer un tarif unique à 500 fcfa pour tous les usagers de leur trajectoire. Une raison qui a du mal à convaincre les clients, qui estiment à juste titre, qu'il n'y aucune raison pour que le prix de transport dans cette zone soit presque multiplié par trois.

En période de pandémie, les bus avaient réduit le nombre de leurs places assises, surfacturant ainsi la course, pour rentrer dans leurs fonds. Aujourd’hui, rien ne peut justifier que cette surenchère perdure au profit des transporteurs, bien évidemment, au détriment de la population.

Il serait temps que les autorités prennent à bras-le-corps ce problème qui commence à asphyxier financièrement les usagers, notamment les étudiants et autres élèves ainsi que leurs parents, qui sont obligés de se saigner aux quatre veines pour assurer le transport de leurs progénitures.

Dess Bombe

Article du 16 février 2023 - 1:10am
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