L’Union Nationale Initiale - Alliance pour le Gabon (UNI-APG) a tenu une conférence de presse le vendredi 22 mars à Libreville pour exprimer ses attentes du Dialogue national prévu pour débuter le 2 avril prochain.

Si la tenue du dialogue national était encore incertaine il y quelque jour, le Comité pour la restauration des institutions (CTRI), en mettant en place la composition du bureau devant conduire cet événement vient de fixer le cap. Dans cet élan, le parti politique dirigé par Paul Marie Gondjout, par ailleurs ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ne veut pas être en reste. L’UNI-APG voudrait que ces échanges mettent l’accent sur la précarité de la vie des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer, notamment en ce qui concerne la vie chère. Il voudrait également que cette rencontre mette l'accent sur l'unité nationale afin de rassembler les énergies nécessaires au développement autour des projets communs et des rapports fédérateurs.

Il faut rappeler que depuis les indépendances, le Gabon a énormément calqué son modèle économique, politique et social sur les pays du nord. Ce qui ne cadre pas souvent avec les réalités locales, plus ou moins encore proches des traditiions et coutumes. C’est pourquoi la formation politique chère à Paul Marie Gondjout espère que l’accent sera mis sur « la construction d’une République fondée sur un système politique d’inspiration endogène observant les pratiques sociales et culturelles propres à la société gabonaise et permettant un équilibre entre la tradition et l’innovation », a indiqué Reine Adiahenot Ogandaga Ndjondji, porte -parole de l’UNI.

La porte-parole de l’UNI-APG, a profité de l’occasion pour saluer le « général Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, Chef de l’État, pour l’acte héroïque de libération du Gabon qui a rencontré l’assentiment du plus grand nombre de ses compatriotes ».

Randy Louba