Gabon : Les employés de la Chambre de commerce, d’agriculture, d’industrie et des mines du Gabon plongés dans une précarité absolue

Par Nicolas NDONG ESSONO / 15 fév 2022 / 0 commentaire(s)
Autrefois prospère, ce lieu est devenu celui de toutes les inquiétudes pour les agents.

La situation devient de plus en plus intenable pour ces mères et pères de famille qui ne savent plus à quel saint se vouer pour vivre normalement. Si rien n’est fait, entre-temps, des pertes en vies humaines risquent d’être déplorées.

Voilà plus de onze longues années que les agents de la Chambre de commerce du Gabon broient du noir. Entre des salaires payés en dents de scie, des conditions lamentables de travail, l’absence de paiement de leurs cotisations sociales…ils disent être à bout de souffle. C’est du moins qu’ils ont laissé entendre ce lundi 14 février (le jour de l’amour) lors d’un entretien accordé à Gabonclic.info.

Cette situation, qui loin d’être isolée, est un signe que plus rien ne va au Gabon, au regard du climat social qui ne cesse de se détériorer chaque jour que Dieu fait. En effet, lors de son arrivée à la magistrature suprême en 2009, Ali Bongo avait jugé utile de remettre la gestion de la Chambre de commerce aux opérateurs économiques privés dans l’optique de davantage booster notre économie. L’idée semblait louable à entendre les travailleurs de cette institution. Sauf que voilà, plus d’une décennie après, le constat reste amer. Tout ou presque est tombé de Charybde en Scylla.

Pire, depuis l’arrivée de la pandémie à coronavirus au Gabon, le cmité de pilotage du plan de veille et de la lutte contre la pandemie à coronavirus au Gabon (COPIL) a décidé unilatéralement de s’installer dans le bâtiment annexe de la Chambre de commerce, d’agriculture, d’industrie et des mines du Gabon sans pourtant payer le loyer. Aujourd’hui, la facture de l’eau et de l’électricité avoisinerait les seize millions de Fcfa. Aussi, le personnel déplore un management déplorable de la part de l’équipe actuelle.

Au regard de ce qui précède, ces travailleurs optent pour une solution extrême : la résiliation de leur contrat de travail ; car ils disent être à bout de souffle.

Nicolas Ndong Essono

 

Article du 15 février 2022 - 11:30am
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