Santé : Les 4 erreurs à éviter après le sport
Satisfait de sa performance en séance sportive et fatigué par l'effort fourni, le sportif a parfois tendance à se tourner vers des aliments de « récompenses » après l'effort. Des plaisirs qui ne sont pas nécessairement compatibles avec les besoins immédiats de l'organisme, d’après un article publié par des chercheurs, le 11 novembre 2022.
1. Ne miser que sur des glucides simples
La barre de chocolat, oui mais pas seulement ! Après l'effort, l'organisme a besoin de glucides simples (appelés sucres rapides et comprenant glucose, fructose, saccharose) disponibles rapidement mais aussi de glucides complexes (sucres lents comprenant fibres, amidon) pour reconstituer, sur plusieurs heures, ses stocks de glycogène, la principale ressource en énergie de l'organisme. Autrement dit, il est important de trouver un équilibre entre ces deux familles de glucides.
Le conseil
Au-delà de l'importance d'associer sucres rapides et sucres lents, on essaie de miser, avant tout, sur des glucides « intrinsèques », autrement dit, naturels tels que ceux présents contenus dans les fruits (fructose) ou dans le lait (lactose) plus que sur des sucres ajoutés artificiellement.
2. Se « réhydrater » avec des sodas
Beaucoup de sportifs apprécient un soda après une séance de sport intense ou une compétition. Un plaisir compréhensible dont il ne faut pourtant pas abuser. Tout comme la bière qui déshydrate et dont les calories se transforment en chaleur au moment où l'on cherche à faire diminuer la température du corps. Mieux vaut donc leur préférer de l'eau, indispensable pour compenser la perte hydrique et refaire les stocks entamés.
Le conseil
Se limiter à une canette. Les sodas contiennent de l'acide phosphorique ou citrique. Ils renchérissent donc le taux d'acidité déjà élevé de l'organisme après une séance intense.
3. Se tourner vers des aliments trop gras
Le burger ou le kebab comme récompenses à une séance de sport intense... Si l'effet plaisir immédiat est bel et bien là, l'intérêt pour l'organisme, lui, est très limité. Les graisses lui sont essentielles mais il est préférable de s'orienter vers les « bonnes graisses » et non celles qui font augmenter le taux de mauvais cholestérol sans aucun bénéfice nutritif.
Le conseil
Miser sur les bonnes graisses (Oméga 3, Oméga 6). Très (voire trop) riches, ces aliments très gras surchargent l'organisme et retardent ainsi la digestion et la récupération.
4. Miser exclusivement sur des protéines
Les protéines sont indispensables à l'alimentation quotidienne et prennent une part essentielle dans la phase de récupération, notamment pour participer à la reconstruction musculaire et à la réparation des fibres musculaires endommagées. On considère d'ailleurs que les besoins de l'adulte sont d'environ 0,8 g/kg/jour de protéines pour un métabolisme de base (corps en activité normale) et qu'ils augmentent à plus ou moins 1,2 g/kg/jour lors de l'activité sportive. Indispensables, elles ne
peuvent néanmoins pas combler à elles seules tous les besoins nutritifs du sportif et doivent être associées, de manière équilibrée, aux glucides, lipides, vitamines, fibres et autres minéraux.
Le conseil
Ne pas les surconsommer aux dépens d'autres nutriments au risque de provoquer des carences mais également de sur-solliciter les reins.
Dess Bombe
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