Alors que le vote devait débuter depuis 07 heures, plusieurs bureaux de vote n’ont pas encore ouvert. Une situation qui amène de nombreux électeurs à se poser des questions.
 

Ce jeudi 24 août 2023, Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), par le canal de son secrétaire général, Landry Georges Mikala, a invité ses collègues à la neutralité durant le processus électoral qui se déroule aujourd’hui, samedi 26 août 2023.

De Tchibanga à Oyem, en passant par Mouila, Lambaréné et Port-Gentil, Alternance 2023 a tenu la dragée haute au Parti démocratique gabonais. Ce vendredi 25 août, le parti au pouvoir a voulu rendre la monnaie de la pièce, en mettant à contribution tous les moyens, même ceux de l’Etat, pour se montrer à la hauteur lors de son dernier meeting tenu au Boulevard Bessieux.

Depuis 2009, un constat accablant saute aux yeux. Ceux qui mouillent le maillot et passent le temps à haranguer les foules lors des meetings et autres causeries sont souvent ignorés, durant tout le mandat, au bénéfice de personnes sans assises politiques.

Demain, samedi 26 août 2023, soit dans quelques heures, les Gabonais sont appelés aux urnes pour choisir leur président de la République, les députés et les conseillers locaux. « Alternance 2023 » a fait le choix de retirer tous ses candidats aux législatives en investissant le Professeur Albert Ondo Ossa candidat consensuel de l’opposition. Les Gabonais de France devraient aussi se prononcer sur la vie politique de leur pays. Notre rédaction a rencontré cet originaire du Haut-Ogooué, exilé en France, nommé coordinateur général des bureaux de vote de France. Il nous livre ses impressions sur cette importante consultation politique.

Dans un communiqué, publié le jeudi 24 août 2023, les forces vives de Bandiagara ont annoncé, suite à leur marche pacifique et patriotique, suivre avec attention l'évolution de la situation sécuritaire dans leur commune et ont rencontré le chef de l'exécutif local et les FDS. Elles n’hésiteront point à dénoncer l’entente si la situation ne s'améliore pas.

Manifestement Ali Bongo pourra compter sur le bouvier de Moutassou pour émietter les voix de l’Opposition. Son passé parle contre lui. De Bongo père à fils, il a toujours été le maillon fort de la pérennité du système Bongo-PDG.

Au regard des conditions exécrables dans lesquelles ils vivent, les Gabonais ne bouderaient pas leur plaisir de voir un autre leadership arrivé à la tête de leur pays. Tant, et c’est un euphémisme, ils ne savent plus à quel saint se vouer pour vivre décemment dans un pays riche.

Attendus au tournant, les Gabonais seuls détiennent les clefs pour donner un nouvel élan à leur histoire. Leur mobilisation et la détermination affichées compteront davantage que la recherche de boucs-émissaires, à l’instar de la France, taxée souvent d’ingérence. Toutefois, Emmanuel Macron ne cautionnera, au nom du droit universel de chacun à la vie, un autre massacre des Gabonais comme en 2016. 

Le déséquilibre a toujours existé entre le candidat de la majorité et celui de l’opposition, mais c’est bien la première fois qu’il pourrait se révéler favorable aux forces du changement. Comment Ali Bongo, handicapé par un faible bilan, va-t-il réussir à motiver les Gabonais à croire encore en lui ?