Au cours de leur deuxième communication, le Conseil de transition et restauration des institutions (CTRI) a annoncé l’arrestation de Nourredin Bongo Valentin, Ian Ngoulou, mais surtout l’ancien porte-parole et conseiller d’Ali Bongo. Dans le milieu de la presse, Médias 241, un journal en ligne dont l’ancien porte-parole était le patron, pourrait mettre la clé sous le paillasson.

Mercredi 30 août dernier, suivant de près la situation du pays de Léon Mba, l’association française, « Survie-ensemble », a invité Paris à se mettre à l’écart de la situation du Gabon. Surtout à l’heure où le sentiment anti-français se fait ressentir en Afrique depuis quelques années déjà.

Dans un communiqué en date du 30 août dernier, parvenu à la rédaction de Gabonclic.info, Privat Ngomo, président du mouvement panafricain New power, invite les putschistes à constituer un gouvernement ouvert pouvant conduire à des lendemains encore plus apaisés.

Invitée de TV5 Monde, le mercredi 30 août dernier, quelques heures après le coup de d’État des militaires au Gabon, cette proche du candidat consensuel d’alternance 2023, dit observer l’évolution de la situation des militaires qui ont renversé le pouvoir d’Ali Bongo quelques minutes après la proclamation des résultats des dernières élections.

Elle était dans l’air du temps depuis un moment, notamment le recouvrement de sa liberté par Jean Ping. Elle va sans doute s’imposer comme le seul arbitrage salomonien au milieu des querelles politiques interminables.

En l’espace d’une demi-heure, au milieu de la nuit finissante du mardi 29 au mercredi 30 août, les Gabonais ont vécu sans doute les heures les plus excitantes de leur histoire, après le coup d’état inattendu perpétré par un consortium de forces de défense et de sécurité. Une première dans ce pays. 

Dans une vidéo circulant rapidement dans la globosphère, le président déposé appelle à l’aide ses amis, dans un anglais chargé de pathétisme. Confirmant ainsi son aversion pour les Gabonais au bénéfice de ses connaissances à travers le monde. 

Depuis plus de cinq ans, un groupuscule de jeunes Gabonais et d’expatriés, sous la direction du fils du chef de l’État, s’était arrogé des pouvoirs illimités à la présidence de la République.

Dans la nuit du 29 au 30 août 2023, juste quelques heures seulement après qu’Ali Bongo soit proclamé vainqueur de l’élection présidentielle, les militaires se sont emparés du pouvoir par un coup d’État. Plusieurs personnes seraient arrêtées dont Nourredin Bongo Valentin.

Ce mercredi 30 août 2023, plusieurs hauts gradés des forces de défense et de sécurité se sont retrouvés pour décider de la personne capable de conduire la transition. D’après le porte-parole des autorités militaires, c’est le commandant en chef de la Garde républicaine qui a été désigné parmi ses frères d’armes.