Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’est fait vacciner pour montrer l’exemple et ainsi dissiper les doutes autour du vaccin. A sa suite, des membres du gouvernement, dont la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, se sont rendus au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) pour se faire piquer. Le but est de convaincre la population de se faire vacciner, conformément à l’appel du chef de l’Etat dans son adresse à la nation lundi soir.
Après avoir lancé, la veille, dans une allocution radio-télévisée à ses compatriotes « Vaccinez-vous pour notre protection à tous », Ali Bongo Ondimba a montré l’exemple le mardi 23 mars 2021. Depuis lors, les personnes éligibles se font vacciner.
Tout en se disant conscient de leurs « souffrances », Ali Bongo Ondimba a invité ses compatriotes à se faire vacciner. Cette option – rajoutée à l’observation des mesures barrières – permettra de juguler la propagation de cette pandémie.
L’ancien secrétaire général du gouvernement, puis ministre, a du souci à se faire. Son passé plaide contre lui. Tant il a été l’un de ceux à qui Ali Bongo a accordé « de larges prérogatives et sa confiance » (dixit Jeune Afrique du 20 mars 2021). Au final, lui, le roi téké, a plus brillé par sa propension à cliver les Gabonais plutôt qu’à être le prolongement de l’action du président de la République.
Les remous provoqués au sein de la classe politique de cette province par les dernières sénatoriales, après les législatives couplées aux locales, prouvent à suffisance que le Moyen-Ogooué, très politique, reste à l’image de tout le pays, un « volcan » en hibernation. Une région où, de par sa composition ethnolinguistique et la gestion calamiteuse de ses ressources humaines depuis des décennies, tout peut arriver, notamment le vote sanction, comme cela se dessine. Sauf si…
Pendant que la paupérisation galopante créée l’incertitude à tous les niveaux dans notre pays ; que les autres représentations diplomatiques croulent sous le poids des loyers impayés et la détresse de nos diplomates, l’ancienne secrétaire générale du ministère de l’Economie numérique saigne le Trésor public gabonais.
Alors qu’ils avaient été orientés par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) dans les grandes école privées du pays et que certains avaient débuté les cours, les étudiants de plus de 22 ans qui avaient été reçus au baccalauréat au second tour en 2020 ont été sommés de se présenter au secrétariat général du ministère de l’Enseignement supérieur pour affaire les concernant.